C’est un grand classique du roman noir japonais. Amélie Nothomb fait son éloge et en dit : « Une enquête policière en forme d’Origami : Une écriture aussi délectable que du Wasabi ». Publié en 1962 au lapon, Le Passe-Partout, de l’écrivaine Masako Togawa, est une pépite pleine de tension délicieusement tokyoïte qui a reçu le prix mémorable 2024. Un prix qui salue la réédition d’une autrice, d’un auteur, d’un livre inédit ou la traduction entièrement révisée d’un titre ou d’une œuvre complète.
Edité l’année dernière chez Denoël, il sort maintenant en poche chez Folio. (192 pages)
Résumé : La résidence K, édifice de briques rouges abritant des femmes célibataires, apparaît aux habitants de Tokyo comme une demeure tranquille pour dames respectables. Lorsque le passe-partout qui permet de pénétrer dans les cent cinquante chambres de l’immeuble disparaît de la loge de la gardienne, les locataires retiennent leur souffle. Car la clé n’ouvre pas seulement les portes, mais donne aussi accès aux secrets les plus intimes des résidentes. Certaines femmes ont tout intérêt à brouiller les pistes.